Conakry, Guinée, 13 juin (Infosplusgabon) – La Coalition des acteurs pour une nouvelle République (CANOR) a été mise en place, vendredi, pour soutenir la candidature du président Alpha Condé à un nouveau mandat, à l’issue de son second et dernier quinquennat qui prendra fin en octobre prochain.
Dans une déclaration, la nouvelle coalition explique que depuis son élection à la magistrature suprême, en 2010, le peuple de Guinée, qui avait tant soif de connaitre le bonheur, a retrouvé l’homme qui, par les faits et actes, a inscrit dans son agenda l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix et le développement socio-économique.
“C’est pourquoi, les membres de notre Coalition sont unanimes à soutenir une nouvelle candidature du président Alpha Condé, qui est le garant du développement de notre chère Guinée”, indique la déclaration, ajoutant que cette reconnaissance restera éternelle et inaltérable.
La nouvelle coalition précise que ses activités s’inscrivent autour de trois points essentiels, notamment la sensibilisation, la défense des acquis de la gouvernance actuelle à travers les médias et la participation à toutes les campagnes pour le soutien à Condé.
Les promoteurs de la Coalition indiquent que la structure regroupe en son sein des associations de jeunesse, des groupements de femmes, des cadres de l’administration publique et privée et des hommes de métiers (menuisiers, mécaniciens, maçons, entre autres.
Le président Condé, 82 ans, qui a fait voter contre vents et marées, en mars dernier, une nouvelle Constitution qui l’autorise à être candidat, se borne toujours à affirmer que c’est son parti, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), qui désignera son candidat à la prochaine présidentielle.
Des partis d’opposition, membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ont dénoncé et boycotté le vote de la nouvelle Constitution, qui fixe le mandat présidentiel à 6 ans contre 5 ans dans l’ancienne Loi fondamentale élaborée par le Conseil national de transition (CNT) sous la junte militaire (2008-2010).
Les nombreuses manifestations du FNDC ont fait plusieurs morts par balles dans les rangs des manifestants, lors des marches organisées dans la capitale et dans des préfectures.
Des manifestations, qui se voulaient pacifiques, mais qui finissaient par des actes de vandalisme et de violence.
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