Gabon-Economie-Télécommunications
LIBREVILLE, 27 juin (Infosplusgabon) – Les travaux de réparation du câble sous-marin à fibre optique ont pris fin dimanche à Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du Congo, rendant disponible l’internet sur le réseau congolais, après une interruption de près de deux semaines, a-t-on constaté.
Plusieurs internautes et des sociétés usant de l’Internet se sont à nouveau connectés grâce au succès de l’opération de réparation réalisée au large de Pointe-Noire où le câble sous-marin WACS avait été sectionné.
Il fallu attendre deux semaines pour que le bateau-câblier, affrété par la société ALCATEL et s’occupant de ces travaux, arrive sur les côtes congolaises et commence la réparation.
C’est depuis le 10 juin que les usagers avaient perdu le signal Internet au Congo, notamment de ceux qui bénéficient des services de la fibre optique que fournit le consortium WACS.
Cette fibre optique est essentiellement gérée par le réseau local Congo-Télécom, qui est chargé de la distribuer sous forme d’Internet dans les foyers et les entreprises.
C’est pourquoi tous les usagers connectés sur ce réseau n’ont plus eu de signal pendant deux semaines.
Les sociétés de téléphonie mobile, qui fournissent l’Internet à leurs clients, avaient renoué avec la connexion sur satellite, ce qui a permis de naviguer sur des téléphones portables et à partir des routers.
Chez MTN-Congo, par exemple, les services comme 4G, 3G, 2G, WiMAX et les liaisons spécialisées ont pu correctement fonctionner et certaines, fournir l’accès Internet, comme la société Ofis, n’ont pas été touchées par cette grande panne d’Internet.
D’après les autorités, un bateau de pêche appartenant à une société non identifiée serait à l’origine de cet incident en sectionnant le câble à environ 10 Km au large de Pointe-Noire.
Pour faire face à ces sérieuses perturbations constatées sur la fourniture de l’Internet, le gouvernement congolais a dû tendre la main aux autorités de Kinshasa où se trouve une station terminale à Moanda, dans le Sud-ouest de RDC.
Mais, apparemment, la connexion avec le réseau de la SCPT de RDC n’a pas été efficace, notamment à cause d’un nombre important des usagers. (Source Pana).
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