Gaborone, Botswana, 4 juillet (Infosplusgabon) – Le gouvernement est de loin le plus gros employeur du Botswana, même s’il cherche toujours des moyens de créer des emplois par le biais du secteur privé.
Le Botswana emploie une main-d’œuvre jeune, bien formée, qualifiée, semi-qualifiée et facile à former. 82% de la main d’œuvre sait lire et écrire et la plupart des employés parlent anglais. Le pays aurait de bonnes relations de travail. Cependant, le gouvernement du Botswana reste le plus grand employeur du pays, avec plus de 65% de la main-d’œuvre travaillant pour des entités appartenant en partie au gouvernement ou travaillant directement pour le gouvernement en tant qu’infirmier(e)s, soldats, policiers ou fonctionnaires.
Selon le Président Mokgweetsi Masisi, le gouvernement souhaite faire du Botswana une économie axée sur le savoir, dirigée par le secteur privé et axée sur les exportations, qui recherche des investissements étrangers directs pour atteindre ses objectifs. Le gouvernement du Botswana s’emploie à encourager, faciliter et encourager les investissements dans l’exploitation minière et la transformation avant exportation de la matière première extraite.
Le pays regorge de ressources telles que le diamant, le charbon, l’or, le méthane de houille, le carbonate de sodium, le sel, pour n’en nommer que quelques-uns. Bien que le Botswana soit considéré comme une passerelle vers un énorme marché d’exportation grâce à un accès préférentiel à l’ensemble du marché de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui compte plus de 293 millions d’habitants, le chômage reste un défi de taille.
Le Botswana encourage l’accès en franchise de droits à l’Union douanière d’Afrique australe (SACU), composée de l’Afrique du Sud, de la Namibie, du Lesotho et du Swaziland, accordant ainsi un accès en franchise de droits et sans contingent au marché de l’Union européenne (UE).
Le pays est, si ce n’est le meilleur, l’une des meilleures destinations pour les investissements dans le secteur de l’extraction et de la transformation, offrant ainsi une vaste sélection de gisements minéraux en attente d’exploitation, avec une législation robuste garantissant la facilité des activités commerciales et la sécurité des investissements.
Le gouvernement du Botswana serait un gouvernement désireux et volontaire qui cherche constamment des moyens de rendre encore plus facile la conduite des affaires.
Le gouvernement tente de créer des emplois grâce à la transformation des matières premières extraites au Botswana, par exemple les diamants par le taillage du diamant, le polissage, la fabrication de bijoux, de tuyaux en cuivre, de fils de cuivre et de nombreux autres produits pouvant être dérivés du cuivre, du carbonate de soude à savoir des engrais, des détergents synthétiques, des colorants.
Les zones économiques spéciales (ZES) seraient la meilleure approche pour mettre sur pied une économie stable et créer des emplois. Selon des sources, les préparatifs en vue de la mise en service des zones économiques spéciales sont presque terminés et la réglementation et les mesures d’incitation pour les ZES sont en cours de finalisation pour que le gouvernement puisse les examiner au cours de cet exercice.
« Les ZES sont un élément clé dans la progression de nos objectifs en vue d’une croissance économique tirée par les exportations. Il convient également de noter que nous allons déployer des partenariats public-privé (PPP) dans le développement des infrastructures dans les ZES », a déclaré le Président Masisi lors du discours à la nation prononcé le 5 novembre 2018.
Un autre problème serait la question des permis de recherche, qui ne seraient pas utilisés par leurs titulaires. Les licences d’exploration ne génèrent ni revenus ni emplois pour le pays tant qu’il n’y a pas de mines productives.
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