Le Conseil annonce sa détermination à ne plus permettre la prise en otage des ressources pétrolières libyennes

Tripoli, Libye, 14 juin (Infosplusgabon)- Le Conseil présidentiel en Libye a affirmé rechercher des solutions pacifiques pour mettre fin à la fermeture des sites pétroliers, assurant, toutefois, que sa patience a atteint ses limites, “car nous ne permettrons plus que la richesse des Libyens soit prise en otage par certains mercenaires et criminels”.

 

Des ports et champs pétroliers dans les régions de l’Est, du Sud et du centre de la Libye sont fermés par les forces de l’armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar.

 

Dans une déclaration publié samedi, le Conseil présidentiel a appelé les pays dont les entreprises “travaillent dans le secteur du pétrole et du gaz en Libye à assumer leurs responsabilités dans la fermeture des installations pétrolières et des ports et envers les pays qui soutiennent les hors-la-loi et les incitent à verrouiller le pétrole et à détruire les infrastructures”.

 

“Les résultats de l’agression brutale ne se limitent pas à la mort, à la destruction, au déplacement et aux pièges laissés dans les maisons des personnes déplacées, mais plutôt à menacer les moyens de subsistance des Libyens pour arrêter leur source de moyens de subsistance”, a ajouté le Conseil présidentiel, ajoutant que “cette tragédie affecte tous les aspects de la vie dans notre pays”.

 

Il a souligné que “les dommages causés au secteur pétrolier ne s’arrêtent pas à l’arrêt de la production et donc à l’arrêt des exportations et de la perte de milliards pour les Libyens, mais ils aggravent plutôt la situation globale liée aux champs pétroliers et incluent la destruction de l’infrastructure de ces champs et ports et des lignes de transport de pétrole brut, ainsi que l’impact sur les approvisionnements en gaz naturel avec des risques et menaces de sécurité continus”.

 

Le Conseil présidentiel a déclaré dans une déclaration de presse, qu’il cherche “des solutions pacifiques pour mettre fin à cette absurdité, mais nous ne serons pas davantage patients”.

 

Le communiqué a précisé que “faire la maintenance de tout cela et le remettre en marche comme d’habitude nécessite du temps et des fonds énormes qui peuvent dépasser la capacité de l’État à le supporter, en particulier dans ces circonstances extrêmement difficiles”.

 

Les pertes dues à la fermeture des installations pétrolières de janvier à mai dernier se sont élevées à six milliards de dollars, selon les estimations de la Banque centrale.

Les champs d’al-Charara et El Fil ont été fermés après une courte période de reprise des travaux la semaine dernière, rappelle-t-on.

 

Mercredi, le président du Conseil de direction de la Compagnie nationale libyenne de pétrole, Mustapha Sanalla, a affirmé que la société était attachée à l’état de droit en ce qui concerne les fermetures de pétrole et ne permettra pas l’intimidation des travailleurs et la dégradation du secteur et des installations pétrolières du pays.

 

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/MOP/GABON2020

 

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