La NOC appelle des groupes armés à quitter le champ pétrolier d’Al-Charara dans le Sud-Ouest libyen

Tripoli, Libye, 12 juin (Infosplusgabon) – La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a appelé, vendredi, les “groupes armés” à quitter le champ pétrolifère d’Al-Charara (Sud-Ouest) “après la détérioration des conditions de sécurité”, illustrant la poursuite de l’arrêt de production de ce site pétrolier, l’un des plus importants gisements en Libye d’une capacité de 300.000 b/j de brut.

 

 

Dans un communiqué, la NOC a souligné, en l’occurrence la survenue de “querelles armées” entre les membres de ces groupes, qui ont provoqué “un chaos complet”, ajoutant qu’ils “n’ont pas respecté les systèmes de sécurité industrielle qui interdisent l’entrée des hommes armés sur le champ et ses diverses installations, et ont violé les instructions de santé et de sécurité stipulant la distanciation sociale en raison de la pandémie du coronavirus, comme ils ont commis des actes subversifs sur le champ, et ont consommé la nourriture et les provisions destinées aux travailleurs”, selon un communiqué publié sur son site.

 

 

 

Le communiqué a indiqué l’activation par la Compagnie et de la société Akakos pour les opérations pétrolières, exploitant le champ, le plan d’urgence et l’évacuation progressive des travailleurs du champ dans l’intérêt de leur sécurité, avertissant que la persistance de “ces groupes armés dans leurs actes constituait un grand danger et menaçait de détruire l’infrastructure du champ, et la perte d’investissements dépassant quatre milliards de dollars du Trésor du peuple libyen représentait les actifs et les installations du champ, ainsi que les coûts de reconstruction et les pertes d’opportunités de vente atteindront des milliards”.

 

 

 

La NOC a noté que ces groupes sont les Bataillons 116 et 128 en plus de la Brigade 12, et sont sous la direction de Massoud El-Jedi et Ahmed Ben Nayel, précisant qu’ils sont entrés sur le champ, lundi dernier, en provenance de la ville de Sebha (Sud), et ont fermé le champ par la force et la production est toujours interrompue.

 

 

 

La Compagnie libyenne de pétrole a affirmé qu’elle continuait à engager des procédures officielles et à ouvrir des notifications au ministère public contre les instigateurs et les exécutants de toutes les fermetures dans diverses régions de la Libye, ainsi qu’à s’adresser au ministère des Affaires étrangères du gouvernement d’union nationale et aux autorités compétentes afin de “prendre les mesures nécessaires pour inscrire ces incitateurs et exécutants sur les listes de sanctions internationales et de poursuites pénales internationales”.

 

 

 

Elle a réitéré que l’attaque armée contre les installations pétrolières et “terroriser leur personnel et tenter de les démolir et les détruire” font partie des crimes “assimilables à la haute trahison”, ajoutant que leurs auteurs resteront “poursuivis par la loi jusqu’à ce qu’ils soient condamnés à une peine équitable”.

 

 

 

Jeudi, le ministère de la Défense du gouvernement d’union nationale a déclaré que les forces de l’opération “Volcan de la colère ne “resteraient pas inactifs face à la fermeture des installations pétrolières”, à l’adresse “des groupes armés ayant pris d’assaut le port pétrolier et gazier de Mellitah, les champs d’Al-Charara et d’Al-Fil”, expliquant qu’il emploiera “tous les moyens disponibles pour faire face à ces actes de sabotage”.

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/UJH/GABON2020

 

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