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Home Actualités International

« La nature et l’intensité des contrôles officiels doivent reposer sur une évaluation régulière des risques pour la santé humaine », explique André Jules N’djambe

Antoine Lawson by Antoine Lawson
août 4, 2025
in International
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« La nature et l’intensité des contrôles officiels doivent reposer sur une évaluation régulière des risques pour la santé humaine », explique  André Jules  N’djambe

André Jules N'Djambé

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Gabon- Sécurité alimentaire-Interview André Jules  N’djambe

Par Antoine  NKOLO  LAWSON

Photo © Copyright Infosplusgabon

LIBREVILLE, 31  décembre (Infosplusgabon) – Le président de  l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA),  André Jules N’Djambe, explique les  conditions de création de  cette structure et  insiste  sur  le  bien-fondé de cette autorité nationale qui garantira un contrôle officiel et approprié  notamment auprès des restaurateurs,  des  importateurs de fruits  et  légumes, des  entreprises de transformation de viande,  de  poissons, etc. Selon lui,  la  nature et l’intensité des contrôles officiels doivent reposer sur une évaluation régulière des risques pour la santé humaine et animale au Gabon.

 

Le  conseil des  ministres  a  récemment  redéfini les  missions de  l’AGASA. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Le gouvernement gabonais a décidé de créer l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) et lui a confiée  l’évaluation et la prévention des risques nutritionnels, sanitaires des aliments. Elle permettra d’évaluer et de gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale depuis leur production jusqu’à leur distribution. A ce titre, elle est notamment chargée de donner des avis et une assistance scientifique et technique dans tous les domaines ayant un impact sur la sécurité alimentaire, de protéger la santé et les intérêts des consommateurs tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur.

 

Le Gabon peine à produire ses aliments depuis plusieurs  décennies et se  trouve contraint de les  importer pratiquement sans contrôles sanitaires….

En effet, bien que  doté d’une bonne pluviométrie abondante, le Gabon peine à développer une agriculture industrielle. Le pays  dépense  malheureusement  chaque année des sommes faramineuses pour l’importation des produits alimentaires. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)  estime que le pays dépense par an plus de 250 milliards de FCFA pour l’importation de ses  aliments.

 

Bien  qu’étant  créée le  18 février 2011, l’AGASA  vient  seulement de  tenir son premier conseil  d’administration  le 25 octobre 2013 pour  démarrer ses activités.

Le  Conseil des  ministres  a  en effet  adopté le projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret  pris le  18 février 2011 portant création et organisation de l’AGASA et  conformément à  ce décret, l’Agence a pour mission l’évaluation, la prévention des risques nutritionnels, sanitaires des aliments prend désormais en compte les nouvelles exigences environnementales en étendant clairement ses missions sur des sites de production et sur la chaine de distribution. Les modifications consacrées par le présent texte portent essentiellement sur la nature juridique et le renforcement des missions de l’Agence  qui est un établissement public à caractère technique et scientifique.

 

Quelles  seront les  principales  missions de l’AGASA sur le  terrain ?

L’AGASA est  chargée, entre autres, de donner des avis et une assistance scientifique et technique dans tous les domaines ayant un impact sur la sécurité alimentaire ;  de protéger la santé et les intérêts des consommateurs tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur ;   de rechercher, recueillir, analyser et résumer les données scientifiques et techniques dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments ;  de surveiller les risques pouvant venir des maladies des animaux, des produits phytosanitaires, des médicaments vétérinaires, des insecticides et pesticides à usage agricole et des engrais ;  de procéder à l’analyse des perspectives alimentaires résultant de la campagne agricole et à l’identification des zones sinistrées et déficitaires ; et surtout de mener une action d’identification et de caractérisation des risques émergents d’origine alimentaire ; puis de rechercher, analyser et réprimer, le cas échéant, toutes les traces d’éléments contaminants des sols, des nappes d’eaux souterraines, des surfaces et des aliments en vue de proposer aux consommateurs des produits et des denrées sains.

 

L’information en direction des  consommateurs  sur  vos activités tiendra également  une  place  importante.  Leur éducation également.

L’AGASA  veillera  à  informer les consommateurs sur la qualité sanitaire et nutritionnelle des aliments qu’ils consomment  mais  aussi à d’assurer une veille permanente pour garantir la sécurité alimentaire. Nous allons  également nous  appuyer sur l’expertise des autres structures spécialisées existantes afin d’évaluer les risques dans notre champ de compétence. L’AGASA  va  assurer la police sanitaire, l’inspection des denrées alimentaires et d’exercer la police phytosanitaire et la répression des fraudes.  Ces actions  diverses   visent  à  proposer aux autorités compétentes toute mesure de nature à préserver la santé publique vétérinaire et des avis pour  participer et prendre part aux travaux des instances nationales, sous régionales  et internationales.

Vous venez de réunir  votre premier  conseil d’administration  et  un budget  de  fonctionnement  vous a  été  alloué.

Effectivement, l’AGASA jouit  de l’autonomie de gestion financière. Elle a son siège à Libreville et dispose de représentations sur toute l’étendue du territoire national. Nous sommes placés  sous la tutelle technique du Ministère chargé de l’Agriculture. Un budget de  4,367,076 milliards de  francs  CFA  a été adopté pour l’exercice 2014, et plus de 14,165,678,445 milliards consacrés au budget d’investissement du plan pluriannuel. Soit 3.586,708,585 F  CFA pour 2014 ; 5,281,708,585 F CFA  pour 2015 et 5,297,261,275 F CFA pour 2016. De quoi renforcer la sécurité alimentaire des populations gabonaises, en vue de réduire les risques de maladies encourus par les citoyens.

Comment  définissez-vous  votre  mission  d’évaluation et  de  prévention des risques nutritionnels, sanitaires des aliments  au quotidien ?

L’AGASA  va évaluer et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale, depuis leur production jusqu’à leur distribution. A ce titre elle est notamment « chargée de donner des avis et une assistance scientifique et technique dans tous les domaines ayant un impact sur la sécurité alimentaire, de protéger la santé et les intérêts des consommateurs, tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur ».

 

Les  risques de contaminations   à partir des aliments vendues dans  les  rues ou les restaurants  non agréés ne sont pas  à écarter….

Quelques règles et principes de précaution permettent de réduire les risques  pour  éviter les contaminations croisées. Le respect de  la chaîne du froid,  la bonne lecture des étiquettes  sont  d’un apport non  négligeable. Mais  nous n’en sommes pas encore  là  et  beaucoup  reste  à  faire sur le  terrain et notamment l’instruction  civique, les mesures  élémentaires  d’hygiène auprès  des  commerçants des quartiers, notamment. Toutefois, pour l’AGASA,  la  sécurité alimentaire est une préoccupation majeure des professionnels de l’agroalimentaire et des pouvoirs publics. Les normes de sécurité  seront dorénavant  appliquées.

 

Une bonne alimentation, c’est aussi un  moyen de prévenir les  risques de  cancer ?

Il est  très  important d’appréhender la relation entre nutrition et cancer  car  cela nécessite non seulement de connaître la fonctionnalité des nutriments considérés, mais aussi d’intégrer leur rôle possible dans l’histoire naturelle du cancer. Rappelons néanmoins que la cancérogénèse procède en plusieurs étapes, à savoir les phases successives d’initiation, de promotion, de croissance tumorale et de progression.

 

L’AGASA  va-t-elle  garantir  les  procédures via un contrôle approprié des entreprises de transformation alimentaires ?

Les  procédures seront appliquées  dans les  domaines suivants :  conformité des produits d’origine animale aux critères microbiologiques, absence de substances prohibées, de contaminants, ou de résidus chimiques à des taux excessifs, absence de risques physiques tels que des corps étrangers, absence d’anomalies ou d’altérations physiopathologiques, absence de contamination. Nous avons pour mission de  garantir un contrôle des entreprises de transformation alimentaires.  La nature et l’intensité des contrôles officiels sur  toute l’étendue du territoire devraient reposer sur une évaluation régulière des risques pour la santé humaine et animale. Il conviendra de s’assurer, notamment, qu’au moins un vétérinaire officiel est présent tout au long des inspections ante et post mortem.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON 2013

 

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