Gabon-Economie-Agriculture-Dossier Kayié
LIBREVILLE, 17 octobre (Infosplusgabon) – La Coopérative agricole de Kayié (Coopak), un village qui était en voie de disparition, s’active depuis 2012 à travers le regroupement de plusieurs agriculteurs locaux pour animer un projet industriel innovant de culture du manioc qui devrait s’étendre sur plus de 5000 hectares cultivables , au cœur du village Kabaga-Bayi (Sud-Est du Gabon).
Depuis, l’espoir renait grâce à une agriculture durable nécessitant que les acteurs se concentrent au cœur de leur métier qu’est la production agricole. Le fonctionnement de la Coopak s’adosse parfois à l’économie sociale et solidaire. Unir les forces et chercher l’aide de nouveaux partenaires à travers une assistance technique, le conseil et l’implication des bailleurs de fonds, c’est ce que souhaite Alexis Ndouna, le coordinateur de ce projet durable qui aspire à trouver de nouvelles solutions à travers sa vision globale. « La demande en manioc est là et l’engouement des agriculteurs du canton Kayié n’est pas en reste », nous assure-t-il.
La Coopak est une composante de Nao Group Holding Company qui s’efforce à générer de la prospérité économique, de contribuer à la protection sociale et de mener une gestion durable de l’environnement. Ceci, pour assurer la création des valeurs réelles pour tous, sur le long-terme. La Coopak est à la fois un outil d’intégration et un réservoir d’emplois qui limite l’exode des villageois vers les grandes villes. A travers les activités agricoles, ce sont au minimum 650 personnes qui cultivent le manioc, un aliment essentiel dans la chaine alimentaire de bon nombre d’Africains.
La Coopak produit, outre le manioc, le cacao, le café, l’igname, l’ananas, les arbres fruitiers, etc. La coopérative est fondée sur une croissance responsable en matière de développement durable. Sa démarche est également d’exercer son métier de gestionnaire de la chaîne d’approvisionnement intégrée et transformateur de produits agricoles, d’ingrédients alimentaires et produits alimentaires de manière responsable envers l’environnement et les communautés locales.
Participer à réduire le volume des importations alimentaires gabonaises qui s’élèvent de nos jours à plus de 300 milliards de francs CFA par an, tel est l’objectif que s’est fixée la Coopak dont le coordinateur Alexis Ndouna ne cache pas des ambitions d’exportations dans la sous-région d’Afrique Centrale, dans un premier temps.
Si la phase de transport des récoltes vers les villes est vue ici comme la plus importante à optimiser, la route qui partirait d’Akieni pour sortir à l’antenne de Souba est vitale pour l’écoulement des récoltes vers les grands centres urbains. Nous y reviendrons.
FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/GABON 2013
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