Banjul, Gambie, 9 décembre (Infosplusgabon) – Les parlementaires gambiens ont questionné le ministre des Finances sur les raisons pour lesquelles les salaires du président et de son vice-président ne sont pas inscrits dans le budget national, a-t-on appris vendredi.
La question a été ouvertement soulevée lors de l’examen par les parlementaires gambiens du projet de budget national 2018 avant son approbation.
Le ministre des Finances, Amadou Sanneh, a indiqué dans sa réponse aux parlementaires qu’il était vrai que les salaires du président et de son vice-président n’avaient pas été mentionnés dans le projet de budget et a convenu avec eux qu’ils devraient l’être.
Il a indiqué que le secret entourant ces deux salaires date de longtemps et a cependant promis se référer au bureau de gestion du personnel administratif de la fonction publique et qu’ils seraient rendus publics pour les besoins de transparence.
En ce qui concerne les allocations budgétaires pour les célébrations nationales affectées à presque tous les ministères, elles seront actuellement suspendues pour certains et ramenées à des proportions raisonnables pour d’autres.
La coalition gouvernementale au pouvoir avait récemment célébrée la victoire du président Adama Barrow à l’issue des élections du 2 décembre 2016 qui avaient mis fin à 22 ans de dictature de l’ex-président Yahya Jammeh.
Dans son intervention sur le débat relatif au budget, Saikouba Jarju, député de la circonscription de Busumbala, a déclaré que l’Assemblée nationale n’avait pas en tant qu’institution des moyens de mobilité. « Oui, nous les membres avions reçu des véhicules offerts par le président Barrow mais les véhicules affectés aux parlementaires devraient provenir des contribuables mais non être le fruit d’un geste de bonne volonté d’un président en exercice », a-t-il ajouté.
Le président Barrow a récemment offert à titre personnel des véhicules aux parlementaires sans leur expliquer leur source de financement, se contentant d’affirmer qu’ils avaient été gracieusement offerts par quelqu’un qui avait requis l’anonymat.
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