Johannesburg, Afrique du Sud, 23 août (Infosplusgabon) – Le président américain, Donald Trump, a mis à rude épreuve les nerfs de Pretoria en twittant qu’il avait demandé à son secrétaire d’Etat d’examiner la question de l’expropriation des terres et des meurtres d’agriculteurs en Afrique du Sud.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’attaque à ces deux problèmes alors qu’il tente de remédier au vol de terres pendant l’apartheid tout en apaisant les investisseurs potentiels.
Trump s’est attaqué à un problème à charge raciste, déclenchant jeudi une vente du rand, la devise monnaie locale.
La ministre des Relations internationales et de la Coopération, Lindiwe Sisulu, s’est dit préoccupée par les “commentaires malheureux” de Trump.
“Il est regrettable que le tweet soit basé sur de fausses informations”, a-t-elle indiqué, ajoutant que son département avait demandé à rencontrer d’urgence des responsables de l’ambassade américaine à Pretoria “afin d’obtenir des éclaircissements”.
La ministre a indiqué qu’elle communiquerait également avec le secrétaire d’Etat, Michael Pompeo, à ce sujet “par la voie diplomatique”.
Le ministre de la Réforme foncière, Maite Nkoana-Mashabane, a répondu au tweet de Trump en disant que “seules les solutions de réforme agraire sud-africaines fonctionneront”.
Trump a essuyé des critiques plus tôt cette année lorsque des législateurs l’ont cité comme faisant référence à des pays africains “de merde”. Il a nié avoir formulé des remarques dénigrantes.
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