Bamako, Mali, 28 janvier (Infosplusgabon) – Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile au Mali ont condamné, dimanche dans des messages, l’attaque “barbare et lâche” perpétrée, très tôt samedi, par des hommes armés non identifiés contre un camp des forces armées maliennes (FAMA) à Soumpi (cercle de Niafunké) dans la région de Mopti (centre), faisant 14 morts du côté des FAMA, 18 blessés et six véhicules détruits, a-t-on appris de source officielle.
Le bilan fait également état de la mort d’une trentaine d’éléments parmi les assaillants lourdement armés venus à bord de véhicules pick – up et à motos et dont les identités n’ont pas été révélées.
Un renfort a été aussitôt dépêché sur les lieux pour traquer les assaillants qui ont pris la direction de la frontière mauritanienne.
En décembre 2017, la localité de Soumpi avait été la cible d’ une attaque d’hommes armés non identifiés ayant fait cinq morts au cours d’une visite de l’ancien Premier ministre malien, Abdoulaye Idrissa Maiga, rappelle-t-on.
Jeudi, 26 civils maliens et burkinabé ont trouvé la mort à Boni (cercle de Douentza) dans la région de Mopti, lorsque le véhicule de transport en commun dans lequel ils se trouvaient pour la foire hebdomadaire de la localité est monté sur une mine, tuant les 26 passagers composés de commerçants, de femmes et d’enfants.
Le président malien, Ibrahim Boubacar, s’était rendu samedi à Boni pour présenter les condoléances de la nation aux familles endeuillées. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel pressant à ses compatriotes à l’union sacrée pour vaincre le terrorisme au Mali.
En raison de la crise de la situation sécuritaire ces jours-ci au Mali, le président malien a dû annuler son déplacement pour Addis-Abeba où se tient actuellement le sommet de l’Union africaine.
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