Ouagadougou, Burkina Faso, 18 juin (Infosplusgabon) – La mise en œuvre du plan d’action national de lutte contre l’apatridie au Burkina Faso a permis au gouvernement, appuyé par ses partenaires techniques et financiers, de faire découvrir ce phénomène et d’engranger des acquis, a-t-on appris de source officielle.
Il s’agit de l’adhésion du pays à la Convention des Nations Unies du 30 août 1961 sur la réduction des cas d’apatridie par le dépôt des instruments de ratification le 03 août 2017, la délivrance massive de 177 242 actes de naissance et de jugements d’actes de naissance de 2017 à 2018, la délivrance de 172 990 certificats de nationalité burkinabè, la réalisation d’une étude préliminaire sur l’apatridie et les risques d’apatridie dans les régions du Sahel, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Centre, ainsi que la formation des acteurs.
Il s’agit notamment de reformer la loi sur la nationalité et l’état civil pour les purger des lacunes pouvant être sources d’apatridie, de mettre en place une loi sur le statut d’apatride et de prendre un décret d’application précisant la détermination du statut d’apatride au Burkina Faso.
Au regard de ces résultats, le Conseil a marqué son accord pour les nouveaux engagements forts qui seront présentés à Genève.
Selon un rapport présenté, jeudi dernier, en conseil des ministres, les données de l’étude ont révélé que le degré d’apatridie ou le risque d’apatridie varie en fonction des régions et la région du Sahel est la plus affectée par ce phénomène.
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