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LIBREVILLE, 8 février (Infosplusgabon) – La plus grande conférence mondiale consacrée aux mines s’est ouverte ce lundi au Cap sur un constat des délégués qui confirment que le secteur fait face à un avenir incertain avec des milliers d’emplois en jeu en Afrique du Sud.
Plus de 6 000 délégués venus de 100 pays prennent part au Mining Indaba, alors que le continent tente de d’attirer plus d’investisseurs étrangers dans un contexte de baisse des prix des matières premières.
Les organisateurs ont confirmé que 1 000 délégués manquent à l’appel par rapport à l’année dernière. Néanmoins, 45 délégations de gouvernements africains et non africains y participent.
Parmi les principaux orateurs, figurent Marck Cutifani, directeur général d’Anglo Americain, Tom Albanese, directeur général de Vedanta et Mark Bristow, directeur général de Rangold Resources.
En prononçant le discours d’ouverture, le ministre sud-africain des Mines, Mosebenzi Zwane, a estimé que cet événement était une occasion de trouver des voies et moyens de relancer le secteur minier.
Selon lui, Pretoria est en passe d’obtenir une stabilité politique à travers la révision de la Loi sur le développement des ressources minières et pétrolières.
“Nous avons donné la priorité à la finalisation du projet de loi en vue d’instaurer la stabilité nécessaire”, a expliqué M. Zwane.
Le directeur général de la Chamber of Mines, Roger Baxter, avait, pour sa part, souligné auparavant la nécessité de mettre en place une stabilité règlementaire comme préalable dans le secteur minier sud-africain.
Cet événement annuel, dédié à la capitalisation et au développement des intérêts miniers en Afrique, se penchera cette semaine sur les nombreux défis du secteur. (Source Pana).
FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/GABON2016
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