New-York États-Unis, 23 août (Infosplusgabon) – Le monde célèbre, ce jeudi, la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition qui coïncide chaque année avec le 23 août.
En effet, c’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique, rappelle-t-on.
La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition vise à inscrire la tragédie de la Traite dans la mémoire de tous les peuples et doit être l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.
Les historiens estiment à 12 millions d’Africains victimes de la traite atlantique depuis les forces colonialistes portugaises ont, en 1442, envoyé, pour la première fois, la première vague d’Africains en Amérique, inaugurant ainsi le commerce d’êtres humains entre les 16éme et 17éme siècles.
Les statistiques indiquent que le commerce triangulaire entre les colonies britanniques a été le grand bénéficiaire à travers l’Atlantique car, environ 1 de tous les 20 Livres britanniques dépensées dans les échanges commerciaux au début de la Révolution industrielle est tirée de la traite négrière.
La traite négrière à travers l’Atlantique figure au nombre des plus mauvaises violations des Droits de l’homme sur toute l’histoire de l’humanité, à cause de sa durée (400 ans), du nombre des victimes (environ 17 millions de personnes sans compter celles qui sont mortes lors de leurs voyages sans retour).
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